LE SENS D'UN CHEMIN


Dans la paix profonde de l’été. Loin des terres où je suis né. Ombres enfiévrées des aurores et crépuscules. Pourpres ivresses du ciel. Longer des grèves suintantes de lumières. Boire à la crête des vagues. Cendres du soleil et poussières de l’air. Marcher dans les pas aventureux du voleur de feu. Errant libre de toute entrave. Suivre son désir, son plaisir. Tant que nous existons. Steppe, lande et maquis de l’esprit. Aller au bout des quais. Là où les pieds n’ont plus d’espaces où arpenter. Plus rien que des rails où les traces entraînent les destinés. Bouches brûlées par l’amertume du sel. L’œil fendu et fondu par la foudre. Admirer le spectacle du monde. Ressac des mers. Soupir des marais. Bords de fuite de l’horizon. Affranchit des mesquins soucis du quotidien. A la poursuite des vents, d’un idéal. Mémoire encombrée de mythes. Avec dans son cœur des jardins introuvables. Courir jusqu’au bout de l’ailleurs. Dans une liberté fragile et absolue. Périple à la Ulysse. Affronter la dernière heure.Le dernier souffle. Eveil des consciences périssables. Une éternité au présent.Quête impossible de trésors qui hélas s’évanouissent. Si près d’être atteints.Tel dans l’eau le sable de la main. Evaporées l’étoile du soir, écume du matin.La femme de ses rêves. Le sens d’un chemin ...

Commentaires