LA FIEVRE ET LA TORTURE

Je me glisse contre ton dos. Contre tes reins. Mes mains frôlent lentement ta peau. Mes bras t'enlacent. Plus rien d'autre que ton souffle n'existe. Mon adorée, mon unique. Ma bouche glisse suavement dans ton cou. Ma langue sur tes seins. Déjà nos corps ne font plus qu'un. Je serre fort tes hanches, ton bassin. Je me noie dans tes yeux. Cette chaleur sucrée dans ton regard m'invite à me nourrir encore plus fort de toi. A ne respirer qu'à travers toi. A ne jouir qu'en fusionnant à travers toi. Ma tête se pose sur ton ventre. Entre tes cuisses. Et je n'ose venir m'abreuver à ta fontaine de miel. Ferme tes paupières, ma Princesse, ma désirée. Laisse le plaisir t'envahir. Il faut s'aimer à point, rien ne sert de courir. Et mes baisers qui ne cessent de vouloir t'émouvoir. Toi ma reine sensuelle. Complètement, totalement, livres-toi, abandonnes-toi ! Pour que cette étreinte voluptueuse entre nous soit encore plus savoureuse. Nous, ensemble, deux magnifiques naufragés sur un îlot perdu. Je te veux ! Parce que c'est plus que du désir. Parce que c'est notre fièvre. Parce que c'est toute l'intensité. Toute la folie. Torturante pulsion vitale. Suprême vibration. La vie vraie. Comme avant la Genèse, la Création. Tout Amour ! 

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