A
la saison sèche des percussions. Chorégraphie primitive des sons. Dans le
jardin tropical où des bambous aux vents battent la mesure du temps. Des bongos
festifs coulent leurs rythmes lourds le long d’un canal. Chant d’amour d’oiseaux
fous berçant au fil de l’eau les enfants qui jouent. Cabaret sauvage offert aux
étoiles. Qu’importe la teneur des concerts improvisés. Thèmes câlins ou
colères. Tant que les tambours sonnent. Pulsions tribales dans nos âmes.
Battements hypnotiques qui résonnent et entraînent vers la transe animale. Ces
foulées poitrinales qui se répercutent, s’élèvent, envahissent et étourdissent.
Douce musique qui invite les chaires à l’évasion. Hors du temps. De toute
pesanteur. Pour nos deux cœurs.
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