Une main
tendue vers l’océan
Un navire
s’enfuit sous les vents
La vie
sépare deux rivages
Le temps
s’empare des amants
Il
reviendra un jour mais quand ?
Seule, les
heures durent si longtemps
L’absence
se grave sur les visages
Il devient
épave le cœur aimant
Longue est
l’attente, si longue
Long est
le voyage, si long
Ses élans
et doutes
Conquêtes
et naufrages
Au regard
perdu sur l’océan
Au fugueur
guidé par les vents
La vie
impose des choix maudits
Le temps
dépose son joug tyran
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