Traverser des
périodes noires. Confuses, chaotiques. Ces moments seuls avec soi-même. Ses
tripes. Et la substance la plus organique de son âme. Là où se révèle ou non le
ressort de sa propre existence. L’élan vital. Rester à l’écoute de ses messages
intérieurs. Versants lumineux de ces instants obscurs. Laisser advenir le
tragique. L’intégrer dans son parcours. Rêver. Ré enchanter le monde. Se
surprendre, s’émerveiller. Innocence de l’enfance. Sans recourir au
« magique ». Ses superstitions. Mais avec art et spiritualité. Contempler
alternativement l’infiniment petit, l’infiniment grand. Grain de sable balayé
par les vents. L’étendue du ciel. Et se positionner harmonieusement à mi-chemin
des deux extrêmes. Se remémorer être le projet humain et vivant. Deux êtres qui
se sont unis tendrement. Leur plus beau trésor. Et se dire qu’il reste encore
tant à vivre, à offrir. Pour réaliser ces multiples petits pas. Bouts de
parcours accumulés qui font les grandes destinés.
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